vendredi 2 août 2013

FESTIVOLLEY 2013 : Interview de DEPARMENTIER Maximilien Entraîneur au Volley Club de Harnes

Pour la finale de cette troisième édition du Festivolley, la sélection de la région Nord-Pas-De-Calais a affronté l'équipe nationale tunisienne. Tendances Sport a  recueilli leurs impressions


Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?

Sur ce tournoi, on avait douze joueuses dans l'équipe, quatre filles de Harnes, quatre filles de Calais, du Hainaut et quatre autres de Saint Pol sur Mer qui sont quatre grands clubs formateurs de la région, Nord-Pas-De-Calais. Mon objectif, c'était de les réunir et de prolonger la saison, en ne faisant pas une équipe d'un seul et unique club pour éviter d’être ridicule face à une sélection comme la Tunisie. J’ai donc essayé de prendre les meilleures joueuses de la région et de les rassembler pendant les vacances scolaires pour qu'elles apprennent à jouer ensemble et qu'elles passent de bons moments.

Combien de matchs avez-vous disputé sur ce « Festivolley » ?

Nous, c'est un petit peu particulier puisqu'on a joué sur les deux catégories en Cadettes et en Espoirs. On a joué sur les deux tableaux puisqu'on avait une équipe très jeune. Les filles ont fait douze matchs (dix matchs plus les deux finales) sur les deux jours ce qui était assez dur physiquement. On a eu quelques petits bobos dus à la fatigue mais grâce à la kiné c'est passé donc c'est parfait.


Comment avez-vous vécu cette finale ?

La finale en Espoirs, on l'a prise sans pression puisqu'on venait de gagner la finale Cadettes, donc on s'est dit que c'était que du bonus et on l'a bien pris. J'ai dit aux filles de se faire plaisir et d’être très  agressives au service, de tenter notre chance à fond face à la Tunisie. J'y ai cru car ça a été un match serré. Dans le premier set, on mène mais on se fait rattraper sur la fin. Sur le deuxième set, j'ai eu un peu peur que mes filles plongent physiquement et moralement à cause de la défaite lors du premier set mais grâce  à une bonne série de services de Camille Vallez, on s’est bien  relancé dans le match et du coup on a gagné ce deuxième set en menant huit à trois au Tie-Break. 

 Au changement de terrain, on est devant et là je me dis que tout est possible mais le public était acquis à la cause de la Tunisie, ce qui les a certainement aidé à conclure  les derniers points  donc on perd 15 à 12 au dernier set mais sans regrets; on reviendra l'année prochaine pour gagner dans cette catégorie-là.

Comment avez-vous trouvé l’ambiance de cette compétition et en quoi est-elle différente des autres compétitions que vous avez l’habitude de disputer ?

L'ambiance du festival est très bonne puisque c'est un mélange culturel d’une part, il y a plusieurs pays (Etats-Unis, France, Tunisie et Italie) donc on voit d'autres façons de faire, d'autres façons de jouer. On rencontre aussi des nouvelles joueuses d'autres clubs qui viennent  par exemple du  sud de la France et qui ont une autre mentalité que dans le nord, les joueuses d'autres pays ont elles aussi une autre mentalité que les filles françaises. Ce festivolley est très  intéressant car ça permet d’échanger avec les autres entraîneurs et également parce qu’il se déroule  en fin de saison donc on peut  faire un point sur l'état des filles et sur la saison. Je constate qu’elles progressent d'année en année et ça permet aussi de savoir sur quel point on va devoir travailler à la reprise  pour les championnats.

Quels sont les compétitions majeures auxquelles vous avez participé cette saison ?

Avec mon club de Harnes, on a joué les phases finales de coupes de France Jeunes  à Francheville, c'était l'un des matchs les plus importants de l'année. Ensuite, j'étais aux championnats de France de Beach-Volley A,  c’était vraiment un grand rendez-vous de la saison et il n’a pas été raté,  je touche du bois cette année car ça s'est super bien passé. Le Festivolley fait aussi partie des objectifs de l'année puisque beaucoup de clubs nous soutiennent dans le projet pour emmener les filles avec un minimum de frais. On arrive à réduire les coups à 30 euros par famille, ce qui fait qu'indirectement pour les clubs qui m'aident à emmener leurs filles, il y a une attente de résultat. On vient ici pour montrer du beau volley, faire du résultat et représenter la région.


Quels sont vos prochains objectifs ?

Pour l'équipe, mon but est de  les emmener le plus haut possible. C'est des filles que je connais depuis plus de deux ans maintenant et mon objectif est d'en faire des professionnelles pour celles qui le souhaitent. Pour les joueuses qui désirent vraiment s'investir, je suis prêt à les accompagner que ce soit dans mon club ou un autre club, les aider à faire les bons choix, à intégrer des centres de formation, des pôles espoirs. J'essaye de les aider au maximum. Personnellement,  je souhaite entraîner le plus haut possible, il n'y a pas vraiment de limites en fait.

 Interview réalisée par Vanessa Saksik le 18 Juillet 2013

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