vendredi 13 février 2015

J.O 2024 : Paris doit elle y aller ?

On saura bientôt si Paris se lancera dans la course pour l'organisation des J.O 2024. Une question fait débat au sein du gouvernement comme de l'opinion, partagée entre enthousiasme et frilosité. Et après les deux derniers échecs successifs de 2008 et 2012 Paris doit elle tenter le diable ? Analyse
 
Déjà en novembre dernier, François Hollande s'était montré très enthousiaste sur l'éventuelle candidature de Paris pour les J.O de 2024. François Hollande lui y voit une chance, un rassemblement populaire  « un moment de ferveur » et même « une chance pour l'emploi » avec des effets positifs sur l'économie et le tourisme. Un engouement pas forcément partagé par Anne Hidalgo, l'actuelle Maire de Paris qui rappelait au lendemain des déclarations du Président de la République « A ce jour, qu'il n'y a aucune raison de fermer une porte, ni de l'ouvrir il suffit de travailler, de voir quelles sont les conditions : Sommes nous en mesure de présenter une candidature qui gagne ? Parce qu'une candidature de témoignage personne n'en veut» Une prudence justifiée par trois échecs qu'a déjà connu Paris.

En 2012 pourtant, beaucoup voyaient Paris gagner et la bataille fut extrêmement serrée face à Londres (54 voix à 50). Mais a y regarder de plus prés, c'est le message très inspirationnel de Londres qui a fait la différence. Une différence qui montre une certaine incapacité de la France, à communiquer et à faire savoir. D'ailleurs, pour Étienne Thaubois, expert en projet de candidatures sportives et olympiques «Il n'y pas de date idéale pour être candidat ou pour être face à un candidat, l'important est d'avoir un vrai projet, un projet fort » Mais au delà du message et de la capacité à séduire, la France pêche surtout sur le lobbying. Face à ce problème, le Comité Français du Sport International a réagi récemment en conviant les différentes fédérations sportives autour de séminaires sur le lobbying.

Reste l'épineuse question financière qui en tant de crise refroidit les ardeurs de plus en plus de candidats.Si Paris se présentait elle devrait trouver 80 millions d'euros rien que pour présenter sa candidature. L'organisation elle se chiffrerait au minimum à 6 milliards d'euros.

L'expérience elle a souvent montré de grands écarts entre le budget initial et le budget final à l'instar de Londres qui a dépensé 14 milliards au lieu des 7 prévus; Paris est elle prête à s'endetter ? Les contribuables sont ils prêt à payer ? Pas si sure au vu des déclarations d'Anne Hidalgo « Avoir des rêves c’est magnifique, les réaliser c’est encore mieux. Je ne suis pas pour les décisions prises sous le coup de l’émotion. Il faut de l’émotion et de la réflexion » Parce que je sais aussi ce qui se passe quand le rêve se fracasse à la dure réalité ». Cette dure réalité c'est la facture salée que certaines de villes ont du payer pour l'organisation des Jeux. D'ailleurs certains experts considèrent que si les J.O avaient été organisé à Paris, ils auraient pu avoir un impact négatif sur l'économie française en raison de la crise. D'autres vont plus loin en considérant que Les J.O d’Athènes (2004) ont constitué les débuts de la crise grecque et que ceux de Moscou (1980) ont sûrement précipité la chute de l'U.R.S.S.

Face à la question du financement, le C.I.O apporte de plus en plus d'aide aux candidats pour limiter les coûts grâce au CI..O. En 2000 déjà, le CI..O avait pris en charge le déplacement des athlètes pour les faire venir jusqu'en Australie. Si pendant plusieurs années, la mode fut à la surenchère au niveau des dépenses, aujourd'hui le C.I.O est aussi entré dans une nouvelle ère en limitant fortement dépenses inutiles et en se montrant plus interventionniste.

Outre les questions financières et d'organisation, le mouvement sportif doit être chef de file pour porter la candidature, impliquer et concerter les sportifs dans ce projet dés le début de la réflexion. Une condition sinéquanone pour que des Jeux soient gravés dans la mémoire de tous comme une réussite;

mardi 10 février 2015

Courir, et si vous vous y mettiez ?

Le running connaît un réel engouement. Les raisons ? Une simple paire de baskets suffit ! Et les bienfaits physiques et psychologiques sont multiples, de l'avis de tous les runners, la course à pied permet d'évacuer le stress, un corps plus mince et tonique et surtout une réelle sensation de bien-être et un mental fort. Pascale Vernetti, coach en développement professionnel nous parle de sa passion pour la course.
 

« J'aime la notion de l'effort dans la course. Quoique l'on fasse, il suffit d'enfiler une paire de tennis et de sortir »



  
Comment vous avez commencé la pratique du running ?

En fait, c'est suite à la naissance de mon premier enfant Louise en 1995, j'avais pris beaucoup de poids. Quand mon médecin m'a vue, il a failli avoir une attaque cardiaque.!!! Ça a été un peu comme un coup de poing et je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose. J'ai commencé à courir sur des tapis mais je m'ennuyais et vu que je préférais largement dehors que dedans, j'ai commencé à courir toute seule, à monter dans les kilomètres. J'ai déménagé avec mon mari et mes enfants un an plus tard et je me suis donc mise à courir dans la campagne anglaise. Un peu plus tard, j'ai rencontré des copines et commencé à courir avec elles pendant que mon mari s'occupait des enfants. C'était un peu mon moment à moi, ça me permettait de me relaxer.

Combien de fois par semaine vous entraînez vous et combien de compétition faites-vous par an.

Je fais en moyenne quatre, cinq courses par an et j'ai fait mon premier triathlon en 2010. J'ai également participé à la première édition de la Parisienne et à trois courses Paris-Versailles. Pour moi, la pratique du running est accessible à tous et depuis quelques années, je constate que de plus en plus de femmes s'y mettent et je trouve ça génial ! J'en ai besoin autant physiquement, qu'intellectuellement.

Vous courez depuis un moment, comment votre pratique a- t-elle évolué ?

Ma première course était un cross de 10 kilomètres à la campagne en Angleterre en 1999. Très vite, j'ai pris goût à la compétition et puis je me suis aperçue que pour avancer, il valait mieux que je m’entraîne. J'ai monté ma pratique au niveau des kilomètres et j'ai rencontré un groupe d’américaines avec lesquelles nous nous sommes entraînées et nous avons participé à l'Addidas Breakfast Run en 2003 (Une course de 16 Miles/26Km) en Angleterre puis j’ai continué à mon retour en France en 2008. J'ai aussi pratiqué l'aviron en 2005 car j'avais des facilités au rameur en salle et que j’habitais à côté d'une rivière. C'est vraiment un sport physique et très technique. De fil en aiguille, j'ai rencontré une polonaise qui faisait partie d'un groupe d'expatriés et nous courions le samedi matin ensemble. J'ai vraiment passé un palier supplémentaire. L'un des membres du groupe d'expatriés m'a proposé d’essayer de compléter un triathlon et là j'ai bien rigolé car je n’'en avais jamais fait. J'ai acheté un vélo à 3 francs, six sous, j'avais le vélo le plus vieux de la course, et je ne savais pas nager. Cette expérience m'a poussée à aller encore plus loin et j'ai complété le triathlon de Paris où on nageait dans la Seine. Suite à ce premier triathlon, je continuais à m’entraîner pour les courses en parallèle.

« Courir permet de développer des qualités comme la résilience, de la résistance à l'effort de la détermination, du fait que l'action apporte toujours des résultats à n'importe quelle échelle »



Vous avez réussi votre premier marathon à 45 ans, comment l'avez-vous vécu ?

Le marathon c'est vraiment se dépasser, l’on va jusqu'au bout, les jambes ne peuvent plus avancer. Tout n'est que douleur et l’on doit vraiment puiser dans ses ressources personnelles, au plus profond pour se motiver à tenir. Cela permet aussi de faire le vide dans sa tête. En général, il faut quand même une certaine maturité pour faire ça. Je me suis bien éclatée dans les semi-marathons et l'éco-trail aussi. C'est un très beau sport, ça permet aussi de papoter avec ses copines tout en courant. J'aime bien la notion de l'effort dans la course. Quoique l'on fasse, il suffit d'enfiler une paire de tennis et de sortir et je pense sincèrement que l'effort est plus important que le résultat et que tout le monde peut y arriver. En tout cas moi, c'est ma philosophie, parfois, je cours bien, d'autres fois moins bien mais quoique je fasse, je suis contente de ma performance.

«  Le marathon c'est vraiment se dépasser. les jambes ne peuvent plus avancer. Tout n'est que douleur et l’on doit vraiment puiser au plus profond pour se motiver à tenir »


Vous êtes coach, quel parallèle faites-vous entre ces deux activités ?

Le fait de pratiquer le running me permet de prendre une certaine distance vis à vis de mes clients et de pouvoir gérer les émotions. Et puis toutes les qualités que l'on développe en étant marathonien, on peut les partager avec notre client au niveau de la résilience, de la résistance à l'effort et de la détermination, du fait que l'action apporte toujours des résultats à n'importe quelle échelle.

Son budget annuel et son palmarès

Une trentaine de médailles 

Matériel
Chaussures (Asics ou des Mizuno) – (150 euros la paire en moyenne)
Et des lacets de triathlons (12 Euros)
Semelle spéciale et visite chez le podologue .
Paire de chaussettes (double épaisseur spéciale) sur le stand des courses
Je viens d'acheter un haut technique X BIONIC.
short l'été, soit des caleçons longs (30 Euros chaque)
sous vêtement Décathlon 30 euros.
Vestes ( réfléchissante..) très important