vendredi 25 juillet 2014

Laure Manaudou lance sa collection de maillots de bain

Mercredi 2 juillet, dans la piscine de Boulogne-Billancourt, c'est un défilé pas comme les autres qu'ont pu apprécier les chanceux invités conviés par la marque Top Sec. Celui de la nouvelle collection de maillots de bain lancée par Laure Manaudou, championne olympique de natation et retraitée des bassins depuis novembre 2012. Tendances Sport y était.

Le modèle Kapalina : chic et glamour

                                        
Décontractée et souriante, en mini-short et débardeur, Laure Manaudou s'est d'abord prêtée à une séance d'autographes et de photos pour le plus grand plaisir de ses fans. Après ce bain de foule, la championne a laissé place à ses mannequins pimpantes et souriantes pour dévoiler sa collection de 23 maillots de bain, baptisée Laure Manaudou Design

 le modèle Fuzeo, tout en couleurs

Une collection déclinée en deux gammes «Dynamic» et «Sensation» qui comblera aussi bien les sportives que les femmes en recherche d'esthétisme. La gamme «Dynamic » pleine de pep's et colorée. s'adresse plutôt aux pratiquantes régulières. Coup de cœur spécial de la rédaction pour les modèles Skidrumo et Fuzeo, déclinés en une et deux pièces. Le style est punchy et s'inscrit parfaitement dans la volonté de sa créatrice avec « Des maillots de bain aux couleurs fortes et aux designs sexys et structurés ».  

Maillot de bain "Skidrumo" - Laure Manaudou Design, collection 2014&nbsp;&nbsp;<span class="normal italic">&copy; Laure Manaudou Design</span>
le modèle Skidrumo décliné en une et deux pièces


La gamme «Sensation» à la fois glamour et élégante est idéale en cette saison estivale entre farniente et pratique de sports aquatiques.Elle offre des tons chauds avec les modèles Diane et Utopia avec des touches plus funky comme avec le modèle Loai. Le must de cette gamme Sensation reste ce une pièce, tout de blanc immaculé,  ultra-glamour et sophistiqué. Un modèle intitulé «Kapalina » parfait sur un teint halé. Outre le style, les maillots possèdent de solides arguments techniques (anti UV, anti-boulochage et déformation, très forte résistance au chlore) avec pour certains de la technologie Microcirculation Active System qui permet de lutter contre l'effet peau d'orange par effet de massage drainant et qui favorise la perte de calories grâce à des actifs naturels encapsulés comme caféine et la vitamine E. 

Le modèle Loai de la gamme Sensation

Le résultat de cette collection sportive et glamour.et séduisant, un bon point pour la championne aux 96 médailles qui s'est fortement investit dans le projet depuis son arrêt de la compétition en 2012 en signant un contrat entrepreneurial de 4 ans avec la marque TOPSEC Equipement, spécialiste de la distribution automatique d'articles de natation. Toujours très active depuis sa retraite des bassins, la championne olympique a signé des contrats avec Reebok et Envido (des centres d'aquabiking en cabine) mais voulait aussi exprimer sa passion pour la mode. 

                          
Avec ce projet là, c'est chose faite. Laure Manaudou a pu donner libre cours à son imagination en s'impliquant bien aussi dans le choix des couleurs, que dans les formes et matières en collaboration avec les designers de la marque TOPSEC Equipement. VERT MARINE, société spécialisée dans la gestion et l'animation sports-loisirs pour le compte de collectivités territoriales est l'autre partenaire qui a permis le développement de ce projet. Un partenariat presque naturel puisque la société travaille depuis plusieurs années avec TOPSEC Equipement dont  des distributeurs de produits de bain sont présents dans leurs piscines. Séduite par le projet, VERT MARINE s'est engagée dans ce projet auprès de Laure Manaudou en achetant 2.000 pièces du modèle WAYKO et en les commercialisant dans leurs espaces de vente et via le site web maillotmanaudou.fr. L'aventure commencée en 2012, a continué en juillet 2013  à l'Odyssée de Chartres avec le lancement officiel des premiers modèles par Laure Manaudou, La collection s'est ensuite étoffée et a été segmentée en fonction de leurs établissements. Depuis le 3 juillet, l'intégralité de la collection disponible à la vente en ligne  sur www.lauremanaudoudesign.com



mercredi 14 mai 2014

Interview de Dominique Duvivier - Entraîneur adjoint de l'équipe féminine de volley-ball de Nantes

Dans la Halle Carpentier, les filles du Volley-Ball Nantes (VBN) ont terminé leur saison le sourire aux lèvres, heureuses de disputer cette finale du championnat de France. Malgré leur défaite face à l’indétrônable RC Cannes, les nantaises ont livré un match (25-15, 27-25, 25-19) bien plus acéré qu'en finale de Coupe de France. Tendances Sport a rencontré, Dominique Duvivier, leur entraîneur adjoint qui nous livre l'analyse de ce match et revient sur leur saison.

Crédit Photo Alexandrine M.S

Votre impression sur ce match ?

On a joué pour la quatrième fois de la saison le Racing Club de Cannes, avec toute son équipe au complet et toutes ses stars. Et une fois de plus, on a déjoué malheureusement mais sans combattre, ce qui nous avait fait un petit peu défaut lors de la finale de la Coupe de France il y a un mois où on avait plus regarder que participer. Là, on a mis un peu plus de pression, un peu plus de régularité sur notre service et ça nous a permis de passer la défense. Du coup, on a été plus sereins, plus efficaces mais ce n'est pas suffisant. Il faut être capable de tenir ce niveau de jeu pendant tout le match contre une équipe comme celle-là et nous, on n'a pas su le faire; surtout dans le secteur de la réception de service où dans le premier set, on a complètement déjoué et par moments on a eu des phases où on était en dedans et où on n'était pas efficaces. Maintenant, on est assez fiers de ce qu'ont produit les filles parce qu'on a eu une demi-finale très difficile contre Béziers et on sentait la fatigue, surtout qu'à l'issue de la demi-finale, les filles avaient accompli leur devoir et avaient fini leur saison. Et malgré toute la motivation qu'elles pouvaient émettre aujourd'hui, on savait que ça allait être quand même compliqué parce que physiquement, c'était très très dur.

 «Cette saison, c'est du bonheur » 

                                                 
Sur l'ensemble de la saison quel regard portez-vous ?

C'est du bonheur parce qu'on a démarré avec un groupe qui était reconstruit à 80%, nous avions gardé que deux joueuses. On partait un peu dans l'inconnu car on avait des internationales belges qui participaient à une compétition internationale qui arrivaient dix jours avant le début du championnat, donc on avait beaucoup d'incertitudes. On avait Sylvain Quinquis, le coach qui est tombé malade huit jours avant le début du championnat et qui a été absent pendant trois semaines. Il se passait plein de choses autour de l'équipe et il n'y pas eu de panique en fait. Et ce groupe, il a été serein tout au long de l'année. C'est à dire que même dans les moments difficiles, même après la blessure de notre pointure Veronica Minati (fracture du 5ème meta du pied gauche) pendant la préparation sur un accident bête, toute l'année le groupe est resté serein, égal à lui-même, je pense. Et voilà après, elles ont vécu les matchs les uns après les autres sans se prendre la tête.Et ce sont elles qui se sont mis les objectifs, c'est à dire qu'à l'issue du premier match quand on a joué Béziers à l'Open Generali, j'ai regroupé les joueuses et elles m'ont dit « On peut être dans les quatre premiers ». A ce moment là, il n'y avait qu'elles qui y croyaient. Voilà, elles ont tout mis en œuvre pendant la saison pour atteindre l'objectif que «elles» s'étaient fixé alors que le club avait dit : «On joue les Play-off et on essaye d'aller en finale de la Coupe de France » parce que c'était une épopée qui l'année dernière s'était achevée en demi-finale et le club avait envie de faire une finale, de monter une fois à Paris et c'était peut-être plus facile sur la finale de la Coupe de France que sur le championnat. Elles ont fait mieux que ça, elles sont montées deux fois à Paris. Après, on a pris deux fois 3-0 mais ça n’empêche qu'elles ont atteint leur but.

Crédit Photo Alexandrine M.S
                                                  

Vos prochains objectifs ?

La saison prochaine, on va découvrir une compétition, qu'on connaît pas du tout : la ligue des champions. Donc voilà, il va falloir gérer cette ligue des champions et continuer le pain quotidien, le championnat. Nos objectifs, c'est de s'installer durablement dans le top 5 au niveau du championnat, de participer aux play-off même si on sait déjà que la première place, elle est déjà inabordable. Ensuite, c'est de montrer aux gens de Nantes, à notre public qu'on peut jouer à très haut niveau au volley-ball et bien promouvoir notre activité sur la région, sur le bassin nantais, avec nos moyens d'être capable de rivaliser avec les équipes du haut du tableau. Il n'y a pas d'objectifs de performance plus que ça car on a pas les moyens, je ne pense pas que le budget du club va exploser. Actuellement, il est de 850.000 euros, si on est capable d'atteindre un budget à 1,2 million, ce serait déjà exceptionnel et on pourrait étoffer notre collectif.

Quel est votre regard sur le volley-ball français?

Malheureusement, on a un souci : on manque de masse. Aujourd'hui, la sélection, la détection, nos joueurs de haut niveau, ceux qui veulent atteindre l'élite, ils sont trop peu nombreux surtout dans le secteur féminin. En masculin, même si la base est un près la même, on a de vrais sportifs. Et à partir de là, on arrive vraiment à en tirer de bons volleyeurs et à avoir une équipe internationale qui tient la route et qui est performante et ça, c'est très bien pour le volley-ball masculin. Au niveau féminin, je pense que la base est trop restreinte, on est en concurrence avec des sports comme le handball,même maintenant aujourd'hui comme le football et on arrive pas à avoir une élite, un nombre de joueuses suffisantes d'1m80, 1m85, 1m90 pour pouvoir performer à très haut niveau, comment faire j'en sais rien, on se pose tous la question.

Crédit Photo Alexandrine M.S 

Justement n'est-ce pas parce que c'est un sport qui n'attire pas beaucoup de filles, du moins pas autant que d'autres sports collectifs ? Et peut-être est-ce aussi un problème de communication ?

On a notre petite idée là-dessus: C'est une discipline qui est très difficile techniquement et pour pouvoir s'amuser, il faut déjà maîtriser ce qui n'est pas forcement le cas dans d'autres disciplines. Du coup, ça peut rebuter certaines personnes. Je pense qu'on a pas l’écho, au niveau scolaire, médiatique je n'en parle même pas donc oui voilà, il y a aussi un problème de communication.

Interview réalisée par Vanessa Saksik le 8 mai 2014 - Crédit Photos Alexandrine  Maguer-Spilers

dimanche 11 août 2013

Interview de Chafik Mohamed, organisateur du festivolley et Président du SCNP Volley-Ball

                                       
Comment a été crée cet événement et quel en est l'esprit ?

Le Festivolley a été créé en 2011 par le Sporting Club Nord Parisien, afin de promouvoir le volley-ball auprès des jeunes et des filles plus particulièrement,en organisant un tournoi international dans deux catégories cadettes et junior. Le but est de dépasser le cadre de la compétition et permettre aux jeunes d’échanger et tisser des liens avec des joueuses venant du monde entier. Durant l’événement, on mène aussi des actions de sensibilisation en faveur de l’environnement, de la solidarité et de la santé.

 Comment organise t'on un événement international de ce niveau  ?

Ce type d’événement commence à se préparer cinq mois avant et le budget du Festivolley tourne aux alentours de 7000€ avec une grande partie qui concerne l’hébergement des délégations. Concernant l'organisation,  les dates sont communiquées dès septembre à un maximum de monde (joueuses, clubs) via les réseaux sociaux et par mail.

Un dossier présentant le projet est édité afin de faire appel aux différents partenaires notamment la Ville de Paris, la Mairie du 19ème, l’Office du Mouvement Sportif du 19ème. Il y a également la société Parrot, HK Sono, la Fédération Française de Volley-Ball et Interflora, qui sont nos plus fidèles soutiens depuis la première édition du Festivolley. Nous faisons également un appel aux bénévoles au sein du Sporting Club Nord Parisien dans un premier temps et ensuite auprès de tous les clubs de la région Île-de-France.
                         
Les sélections françaises sont faites généralement au mois de mai par les différents entraîneurs impliqués dans le projet notamment, Hicham Saadi (coach pour la sélection Île de-France) , Maximilien De Parmentier (entraîneur de la sélection du Nord)  Samuel Ribnik (coach de la sélection des clubs français), Sarah Jadoui (entraîneur de la sélection Île de-France) et moi-même. Pour les équipes étrangères, le contact se fait dès janvier avec les clubs ou bien directement avec les fédérations. Pour les américaines, John Littleman, leur encadrant a fait un gros travail dès septembre et nous communique les informations.

Comment s'est passée l'organisation de cette troisième édition ? 

Cette année, nous avons accueilli une équipe italienne, tunisienne et 4 équipes américaines. Cela a nécessité une grande organisation et plusieurs bénévoles dédiés aux délégations étrangères avec notamment cinq interprètes-traducteurs qui ont permis que les échanges se passent dans de bonnes conditions. Je tiens à remercier les différents responsables et encadrants, notre ambassadrice, Mademoiselle Kama Diarra pour sa présence durant le tournoi ainsi que Rosy, Edwin, Dhak, Imène et Khaoula pour leur aide.

 Sur le plan financier, nous avons pu diminué le coût (de l'ordre de 7000 euros NDLR,) de cet événement grâce au travail abattu par nos bénévoles, certains ont posé des jours de congés pour venir aider, je fais une grosse dédicace à Nina Drewes qui a fourni un travail de titan sur la partie communication en nous faisant les affiches, les logos, les banderoles, les dépliants et les panneaux d’accueil. Ils ont effectué un très gros travail. Je tiens d'ailleurs à tous les remercier (1) pour s’être  investis dans ce projet et tous ceux qui nous ont aidé mais qui n’ont pas pu être là. Le groupe Rémanences et  la chanteuse compositrice Founé Sow ont eux aussi contribué à ce que ce festivolley soit festif et chaleureux.

                                Festivolley2013 affiche principale web
 Quel était le niveau des joueuses présentes ?

Chaque année, le niveau monte d’un cran. Cette année, nous avions dans les quatre premières équipes junior, un niveau national 3 et National 2. Nous avions également dans la sélection des clubs français, une joueuse de l’équipe nationale française junior et l’équipe tunisienne était composée de joueuses qui vont participer au prochains championnats du monde qui auront lieu au Mexique en octobre 2013.

                                         
Les bénévoles qui ont participé à cette 3éme édition du festivolley
     















Quels sont les caractéristiques majeures du volley-ball U.S, italien et tunisien ?
Les américaines comme les italiennes jouent beaucoup à l’énergie avec une très grande combativité notamment sur le plan défensif. Elles ne lâchent jamais facilement. Pour les tunisiennes, c’est plutôt très physique avec une très bonne passeuse qui sait très bien accélérer le jeu et de bonnes individualités en bout de filet. C’était l’équipe la plus complète du tournoi avec la sélection du Nord.

Et par apport au volley-ball français ?

Pour les équipes françaises, c’est assez difficile de comparer car les équipes n’ont pas eu ou très peu, de temps de préparation. Seule la sélection du Nord a pu se préparer bien avant le tournoi. Les joueuses de la sélection des clubs français se sont rencontrés seulement lors du premier match il a  donc été très difficile de mettre en place des mécanismes de jeu.

 Quel bilan tirez-vous de ces 3 jours ?

 Cette troisième édition a été une grande réussite. Les joueuses se sont beaucoup manifesté sur les réseaux sociaux, notamment Facebook pour exprimer leur satisfaction. D'ailleurs, les joueuses continuent encore à parler du Festivolley 3 semaines après !!! Le bilan est donc très positif car nous voulions que toutes les participantes gardent un très bon souvenir de leur court séjour sur Paris et ce fut le cas. J'aimerais remercier tous les clubs français (notamment Asnières volley 92 , le Volley-ball Nantes Atlantique, Istres Ouest Provence Volley-ball, Stade Français, ASPTT Mulhouse, le REC, le Volley Club de Harnes, Calais, Hainaut, St Pol, Villebon, Clamart, Villejuif, Nancy)  mais aussi les parents et les encadrants américains qui ont répondu présent pour cette troisième édition et qui ont eu un bon comportement durant toute la manifestation, les clubs étrangers pour avoir jouer le jeu et permis aux jeunes de participer à cet événement. Les différents encadrants et les différents responsables des fédérations étrangères comme Monsieur Kamel Rekaya, le DTN de l'équipe de la Tunisie, Madame Consiglia Crescente Angel Mirra du club de Naples et leur président ont aussi largement contribué à la réussite de ce festivolley.

Plusieurs joueuses  nous ont exprimées leur envie de revenir l’année prochaine. L’autre gros point positif est l’investissement de la dream team des bénévoles, qui ont pris le projet en main et ont permis le très bon déroulement de l’événement. Cela est très prometteur pour les prochaines éditions.

                                                            



   Quelle est votre ambition pour la prochaine édition  ?

La troisième édition de Festivolley a réuni des joueuses venant des trois continents. Notre souhait est de réunir les cinq continents sur Paris lors de la prochaine édition du Festivolley qui aura lieu du 11 au 14 juillet 2014 et ce dans le cadre des 10 ans de notre association. Nous espérons que le tournoi pourra avoir lieu dans le nouveau gymnase Ladoumègue (rénové il y a deux ans, NDLR)  afin que la fête soit encore plus belle et une aussi grande mobilisation des bénévoles ainsi que de nos partenaires habituels (la Ville de Paris, la Mairie du 19ème, la société Parrot, Interflora, Paris Canal, la FFVB...). Nous sommes également à la recherche d’autres partenaires notamment sur le plan culturel, de la communication et financier pour que le Festivolley 2014 soit une très grande réussite. On vous donne donc rendez-vous du 11 au 14 juillet 2014 pour cette grande fête du volley-ball.

Interview réalisée par Vanessa Saksik le 2 août 2013

Les bénévoles 


(1)  Nina, Anne, Amandine, Cédric, Oussama, Emilie, Myriam, Hawa,  Rackie, Mounir, Pauline, Fred, Anita, Thizier, Amel, Mohamed Kaddour, Djordje, Farouk, Mohamed El Farh, Rosy, Hamid, Mathilde, Antoine Fyot, Tommy, Thibaut, Brahms, JC, Xavier, Harry, Samuel, Tainé, Maxime, Céline, Honorine, Pierre, Quentin, Edwin, Iannick, Marion, Fatoumata, Jeff Emmanuel

vendredi 9 août 2013

Sporting Nord Club Parisien


Le Sporting Club Nord Parisien  

        
Le club du Sporting Club Nord Parisien a été crée en 2003. Il est dirigé par Chafik Mohamed qui officie également en tant qu’entraîneur de l’équipe Senior 1 qui évolue en Régionale 2 et des minimes filles. D’autres bénévoles s’investissent sur les autres catégories du club : Samuel Elkaim, Benjamin David, Benoit Corroyer, Amandine Croullebois, Amel Id Abdella, Octave Pernot, Arnould Gnonhoue, Joris Travers, Oussama Mohamed, Cédric Jean-Jacques, Tainé Karamoko et Brahms.

Le club compte 300 licenciés (FFVB et FSGT) et 24 équipes dans les différentes catégories (Baby-volley, École de volley, poussins, benjamins, minimes, cadets, juniors, seniors..). Il accueille des jeunes de différents niveaux avec une section Baby volley, une école de volley, une section Loisir (FSGT et FFVB) et une section compétition (jeunes et adultes).

Cette saison, le SCNP a encore brillé avec plusieurs titres régionaux, départementaux , UNSS (scolaires), FSGT, une participation à la phase finale cadet. Sur le plan individuel, l'une des joueuses, Souckaye Danfa a intégré le pole France de Chatenay-Mallabry et a porté le maillot de l’équipe de France cadette au Tournoi des 8 nations qui a eu lieu fin juillet en Belgique.

Souckage Danfa porte le numéro 10 


Un autre jeune Nicolas Le Goff, formé au SCNP a participé cet été à la Ligue Mondiale avec l’équipe de France masculine. Le SCNP (association de la loi de 1901) vient de fêter ses 10 ans et tous les bénévoles sont motivés pour continuer cette aventure et faire du SCNP, un grand club de volley-ball dans le Nord Est Parisien.


Quelques chiffres



• 1 titre de champion régional élite Cadettes

• 1 titre de champion régional excellence Benjamins, Minimes garçons

• 1 titre de champion interdépartemental Benjamines

• 1 phase finale Cadet, 8e de France

• 1 titre de vice-champion de France Minimes UNSS

• 1 titre de vice-championne de France Senior FSGT

Nicolas  Le Goff qui porte le numéro 14 ,  a été formé au S.C.N.P. Il a disputé la ligue mondiale avec l'équipe de France 

Pour en savoir plus : www.scnp.fr


Pour en savoir plus sur le club  www.scnp75.net

vendredi 2 août 2013

FESTIVOLLEY : le volley-ball à la fête

Ça bouge dans le 19 ème cet été ! en plus des nombreuses animations estivales autour du canal de l'Ourcq dont peuvent profiter parisiens et touristes, c'est le Festivolley qui a pris ses quartiers au sein des Gymnase Hautpoul et Jaurés du 15 au 18 juillet dernier. Décryptage.

                                   

Pour sa troisième édition, l’événement organisé par Chafik Mohamed, Président du Sporting Club Nord Parisien (voir notre interview) en association avec plusieurs clubs français, la Fédération Française de Volley-Ball, trois fédérations internationales et des partenaires locaux  a connu un beau sucés. Placée sous le signe de l'amitié, cette manifestation internationale a réunie la Tunisie, la France, les Etats-Unis et l'Italie.

 Les jeunes sélections internationales des catégorise Juniors, Cadettes et Espoirs se sont donc affrontés dans plus d'une vingtaine de matchs et la finale a été palpitante grâce à un beau jeu des équipes engagées.  Chafik Mohamed, l'organisateur de ce festivolley confie "Durant ce tournoi ce qui m'a beaucoup marqué ce sont sont  les jeunes joueuses italiennes du Center Ester de Napoli qui ont fait monter la température et la délégation tunisienne qui s'est montrée à la fois très engagée et souriante durant tout le tournoi".
                                                                                                                                                                                                                                      
Mais au delà de la compétition, les joueuses sont surtout venus célébrer l'amour de leur sport. Mieux, elles ont pu s'enrichir de cette rencontre internationale en observant d'autres manières de jouer comme le témoigne Maximilien Deparmentier, entraîneur du club de Harnes qui pendant ce tournoi a aussi entraîné des filles d'autres clubs de la région Nord-Pas-De-Calais. Un avis partagé par les autres équipes comme celle de la Tunisie. Pour Meygane Lebbader, du club de Harnes, c'est aussi l'occasion de "pouvoir continuer à jouer après la fin de la saison et avec des filles d'autres clubs" et confie "cela permet de progresser puisque c'est assez intensif et de passer bons moments".

Et ces "bons moments" justement pendant lesquels, les équipes ont pu se rencontrer sont aussi déroulés sur le terrain comme en dehors. Deux soirées ont été organisées  à l'Abracadabar autour de la passion du volley-ball et de l'amitié. Une occasion pour le public principalement composé de jeunes du quartier de rencontrer les joueuses. Tous ont donc pu découvrir la belle voix de la chanteuse franco-sénégalaise Founé Sow et l'univers rock du groupe Rémanences.

 Outre sa dimension festive et sportive et les valeurs qui l'accompagnent, ce festivolley a aussi été placé sous le signe de l'engagement social et environnemental (déplacements réduits, une communication essentiellement sur le Web) mais surtout une belle action de solidarité avec la collecte de matériel sportif pour de jeunes élèves marocains du village de Moulay-Bousselham organisée par le SCNP et l'association Beach Camp Maroc (plus d'infos sur www.sandsystem.com).

Au final,ce festivolley a été de l'avis de tous un bel enrichissement sportif et culturel et une occasion de voir du beau volley-ball avec des battuta flottante (service flottant en italien) et des jump serve (service smashé en anglais). Et si un jour, vous venez à assister à un match de volley-ball en Italie ou en en Tunisie, vous saurez que là-bas on dit "In bocca a lupo" et" hadh said" pour souhaiter bonne chance.

Article écrit par Vanessa Saksik le 2 août 2013

Pour en savoir plus www.festivolley.fr



FESTIVOLLEY 2013 :Interview de l'équipe Nationale Tunisienne des moins de 23 ans

Face à la sélection du Nord de la France, les tunisiennes l’ont emporté au terme d’un match à rebondissements. Tendances sport est allé à leur rencontre pour faire le point à chaud après leur victoire et vous propose de découvrir cette sélection Junior tunisienne.



Pouvez-vous nous présenter notre équipe ?
On est l'équipe nationale de Tunisie des moins de 23 ans, normalement nous sommes plus que 18 joueuses.  Pour ce Festivolley,  12 d'entre nous ont pu venir ici à Paris car les autres participent en ce moment aux championnats d’Afrique Senior. On a remporté le championnat d'Afrique pour les minimes quand on était cadettes et on a été vice-championnes d'Afrique Junior. On a joué deux championnats du monde Cadets et Juniors et maintenant on va participer aux championnats du monde au Mexique des moins de 23 ans. 

Comment s'est passée votre saison ?
On a joué sept matchs et on a connu qu’une défaite. Chacune joue dans on club pendant la saison et nous nous jouons aussi ensemble pour certains matchs comme pour ce festivolley pour lequel on s’est réunies juste un mois avant. C'était une belle expérience pour nous de jouer ensemble ici. En plus, le niveau des joueuses était  très bon, elles sont encore jeunes mais elles jouent déjà  bien. 

D’après vous, qu’est qui a la différence sur cette finale que vous avez gagné ?
 C'était un match pas facile et je crois que les deux équipes étaient concentrées mais celle qui a gagné c'est celle qui a su se focaliser sur le jeu, celle qui a  mené et fait le moins de fautes. Oui, je crois que c’est l’équipe qui fait le moins de fautes qui gagne mais aussi celle qui reste concentrée jusqu’à la fin.


Quels sont vos prochains objectifs ?
Notre saison en club est déjà finie mais notre but c'est de jouer d'une manière présentable au championnat du Monde au Mexique et peut être de remporter le championnat d'Afrique.

Quel souvenir garderez-vous de ce festivolley sur le plan de l’ambiance générale ? On a senti le public vraiment derrière vous, ça vous a fait quoi ?
On a pu se rencontrer  avec les autres filles du public hier à la soirée organisée dans le cadre de cet événement et on a sympathisé ensemble. Le public a été vraiment aimable  de nous encourager cette après-midi, ça nous remonté le moral, c'était vraiment gentil de leur part  Ce festivolley c'est vraiment un festival, tout le monde aime le volley il y avait même des badges « le volley j'adore ça » c'est vraiment exceptionnel !!!


Suite aux récents événements violents survenus en Tunisie, être ici en France et jouer un tournoi international, c’est quelque chose de particulier pour vous ?
Après la révolution, on était à un tournoi au Maroc avec l'équipe nationale et  ce n'est pas le premier tournoi après la révolution, mais c'est bien de parler avec d'autres personnes pour leur montrer qu'en Tunisie il y a vraiment rien de tout de ce qui est attentat etc….et puis la Tunisie c’est vraiment très bien pour le tourisme, on a des belles plages alors venez et profitez des vacances !!!!!

D'après vous, comment le volley-ball tunisien peut-il encore progresser dans la hiérarchie mondiale ?
On manque de moyens et d'infrastructures. On veut aussi plus de stages à l’extérieur et on espère revenir ici l'année prochaine.   

Interview réalisée par Vanessa SAKSIK le 18 Juillet 2013

FESTIVOLLEY 2013 : Interview de DEPARMENTIER Maximilien Entraîneur au Volley Club de Harnes

Pour la finale de cette troisième édition du Festivolley, la sélection de la région Nord-Pas-De-Calais a affronté l'équipe nationale tunisienne. Tendances Sport a  recueilli leurs impressions


Pouvez-vous nous présenter votre équipe ?

Sur ce tournoi, on avait douze joueuses dans l'équipe, quatre filles de Harnes, quatre filles de Calais, du Hainaut et quatre autres de Saint Pol sur Mer qui sont quatre grands clubs formateurs de la région, Nord-Pas-De-Calais. Mon objectif, c'était de les réunir et de prolonger la saison, en ne faisant pas une équipe d'un seul et unique club pour éviter d’être ridicule face à une sélection comme la Tunisie. J’ai donc essayé de prendre les meilleures joueuses de la région et de les rassembler pendant les vacances scolaires pour qu'elles apprennent à jouer ensemble et qu'elles passent de bons moments.

Combien de matchs avez-vous disputé sur ce « Festivolley » ?

Nous, c'est un petit peu particulier puisqu'on a joué sur les deux catégories en Cadettes et en Espoirs. On a joué sur les deux tableaux puisqu'on avait une équipe très jeune. Les filles ont fait douze matchs (dix matchs plus les deux finales) sur les deux jours ce qui était assez dur physiquement. On a eu quelques petits bobos dus à la fatigue mais grâce à la kiné c'est passé donc c'est parfait.


Comment avez-vous vécu cette finale ?

La finale en Espoirs, on l'a prise sans pression puisqu'on venait de gagner la finale Cadettes, donc on s'est dit que c'était que du bonus et on l'a bien pris. J'ai dit aux filles de se faire plaisir et d’être très  agressives au service, de tenter notre chance à fond face à la Tunisie. J'y ai cru car ça a été un match serré. Dans le premier set, on mène mais on se fait rattraper sur la fin. Sur le deuxième set, j'ai eu un peu peur que mes filles plongent physiquement et moralement à cause de la défaite lors du premier set mais grâce  à une bonne série de services de Camille Vallez, on s’est bien  relancé dans le match et du coup on a gagné ce deuxième set en menant huit à trois au Tie-Break. 

 Au changement de terrain, on est devant et là je me dis que tout est possible mais le public était acquis à la cause de la Tunisie, ce qui les a certainement aidé à conclure  les derniers points  donc on perd 15 à 12 au dernier set mais sans regrets; on reviendra l'année prochaine pour gagner dans cette catégorie-là.

Comment avez-vous trouvé l’ambiance de cette compétition et en quoi est-elle différente des autres compétitions que vous avez l’habitude de disputer ?

L'ambiance du festival est très bonne puisque c'est un mélange culturel d’une part, il y a plusieurs pays (Etats-Unis, France, Tunisie et Italie) donc on voit d'autres façons de faire, d'autres façons de jouer. On rencontre aussi des nouvelles joueuses d'autres clubs qui viennent  par exemple du  sud de la France et qui ont une autre mentalité que dans le nord, les joueuses d'autres pays ont elles aussi une autre mentalité que les filles françaises. Ce festivolley est très  intéressant car ça permet d’échanger avec les autres entraîneurs et également parce qu’il se déroule  en fin de saison donc on peut  faire un point sur l'état des filles et sur la saison. Je constate qu’elles progressent d'année en année et ça permet aussi de savoir sur quel point on va devoir travailler à la reprise  pour les championnats.

Quels sont les compétitions majeures auxquelles vous avez participé cette saison ?

Avec mon club de Harnes, on a joué les phases finales de coupes de France Jeunes  à Francheville, c'était l'un des matchs les plus importants de l'année. Ensuite, j'étais aux championnats de France de Beach-Volley A,  c’était vraiment un grand rendez-vous de la saison et il n’a pas été raté,  je touche du bois cette année car ça s'est super bien passé. Le Festivolley fait aussi partie des objectifs de l'année puisque beaucoup de clubs nous soutiennent dans le projet pour emmener les filles avec un minimum de frais. On arrive à réduire les coups à 30 euros par famille, ce qui fait qu'indirectement pour les clubs qui m'aident à emmener leurs filles, il y a une attente de résultat. On vient ici pour montrer du beau volley, faire du résultat et représenter la région.


Quels sont vos prochains objectifs ?

Pour l'équipe, mon but est de  les emmener le plus haut possible. C'est des filles que je connais depuis plus de deux ans maintenant et mon objectif est d'en faire des professionnelles pour celles qui le souhaitent. Pour les joueuses qui désirent vraiment s'investir, je suis prêt à les accompagner que ce soit dans mon club ou un autre club, les aider à faire les bons choix, à intégrer des centres de formation, des pôles espoirs. J'essaye de les aider au maximum. Personnellement,  je souhaite entraîner le plus haut possible, il n'y a pas vraiment de limites en fait.

 Interview réalisée par Vanessa Saksik le 18 Juillet 2013