Le
running connaît un réel engouement. Les raisons ? Une simple
paire de baskets suffit ! Et les bienfaits physiques et
psychologiques sont multiples, de l'avis de tous les runners, la
course à pied permet d'évacuer le stress, un corps plus mince et
tonique et surtout une réelle sensation de bien-être et un mental
fort. Pascale Vernetti, coach en développement professionnel nous
parle de sa passion pour la course.
« J'aime la notion de l'effort dans la course. Quoique l'on fasse, il suffit d'enfiler une paire de tennis et de sortir »
Comment
vous avez commencé la pratique du running ?
En
fait, c'est suite à la naissance de mon premier enfant Louise
en 1995,
j'avais pris beaucoup de poids. Quand mon médecin m'a vue, il a
failli avoir une attaque cardiaque.!!! Ça a été un peu comme un
coup de poing et je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose.
J'ai commencé à courir sur des tapis mais je m'ennuyais et vu que
je préférais largement dehors que dedans, j'ai commencé à courir
toute seule, à monter dans les kilomètres. J'ai déménagé avec
mon mari et mes enfants un an plus tard et je me suis donc mise à
courir dans la campagne anglaise. Un peu plus tard, j'ai rencontré
des copines et commencé à courir avec elles pendant que mon mari
s'occupait des enfants. C'était un peu mon moment à moi, ça me
permettait de me relaxer.
Combien
de fois par semaine vous entraînez vous et combien de compétition
faites-vous par an.
Je
fais en moyenne quatre, cinq courses par an et j'ai fait mon premier
triathlon en 2010. J'ai également participé à la première édition
de la Parisienne et à trois courses Paris-Versailles. Pour moi, la
pratique du running est accessible à tous et depuis quelques années,
je constate que de plus en plus de femmes s'y mettent et je trouve ça
génial ! J'en ai besoin autant physiquement,
qu'intellectuellement.
Vous
courez depuis un moment, comment votre pratique a- t-elle évolué ?
Ma
première course était un cross de 10 kilomètres à la campagne en
Angleterre en 1999. Très vite, j'ai pris goût à la compétition et
puis je me suis aperçue que pour avancer, il valait mieux que je
m’entraîne. J'ai monté ma pratique au niveau des kilomètres et
j'ai rencontré un groupe d’américaines avec lesquelles nous nous
sommes entraînées et nous avons participé à l'Addidas
Breakfast Run en
2003 (Une course de 16 Miles/26Km) en Angleterre puis j’ai continué
à mon retour en France en 2008. J'ai aussi pratiqué l'aviron en
2005 car j'avais des facilités au rameur en salle et que j’habitais
à côté d'une rivière. C'est vraiment un sport physique et très
technique. De fil en aiguille, j'ai rencontré une polonaise qui
faisait partie d'un groupe d'expatriés et nous courions le samedi
matin ensemble. J'ai vraiment passé un palier supplémentaire. L'un
des membres du groupe d'expatriés m'a proposé d’essayer de
compléter un triathlon et là j'ai bien rigolé car je n’'en avais
jamais fait. J'ai acheté un vélo à 3 francs, six sous, j'avais le
vélo le plus vieux de la course, et je ne savais pas nager. Cette
expérience m'a poussée à aller encore plus loin et j'ai complété
le triathlon de Paris où on nageait dans la Seine. Suite à ce
premier triathlon, je continuais à m’entraîner pour les courses
en parallèle.
« Courir permet de développer des qualités comme la résilience, de la résistance à l'effort de la détermination, du fait que l'action apporte toujours des résultats à n'importe quelle échelle »
Vous
avez réussi votre premier marathon à 45 ans, comment l'avez-vous
vécu ?
Le
marathon c'est vraiment se dépasser, l’on va jusqu'au bout, les
jambes ne peuvent plus avancer. Tout n'est que douleur et l’on doit
vraiment puiser dans ses ressources personnelles, au plus profond
pour se motiver à tenir. Cela permet aussi de faire le vide dans sa
tête. En général, il faut quand même une certaine maturité pour
faire ça. Je me suis bien éclatée dans les semi-marathons et
l'éco-trail aussi. C'est un très beau sport, ça permet aussi de
papoter avec ses copines tout en courant. J'aime bien la notion de
l'effort dans la course. Quoique l'on fasse, il suffit d'enfiler une
paire de tennis et de sortir et je pense sincèrement que l'effort
est plus important que le résultat et que tout le monde peut y
arriver. En tout cas moi, c'est ma philosophie, parfois, je cours
bien, d'autres fois moins bien mais quoique je fasse, je suis
contente de ma performance.
« Le marathon c'est vraiment se dépasser. les jambes ne peuvent plus avancer. Tout n'est que douleur et l’on doit vraiment puiser au plus profond pour se motiver à tenir »
Vous
êtes coach, quel parallèle faites-vous entre ces deux activités ?
Le
fait de pratiquer le running me permet de prendre une certaine
distance vis à vis de mes clients et de pouvoir gérer les émotions.
Et puis toutes les qualités que l'on développe en étant
marathonien, on peut les partager avec notre client au niveau de la
résilience, de la résistance à l'effort et de la détermination,
du fait que l'action apporte toujours des résultats à n'importe
quelle échelle.
Son
budget annuel et son palmarès
Une trentaine de médailles
Matériel
Chaussures
(Asics ou des Mizuno) – (150 euros la paire en moyenne)
Et
des lacets de triathlons (12 Euros)
Semelle
spéciale et visite chez le podologue .
Paire
de chaussettes (double épaisseur spéciale) sur le stand des courses
Je
viens d'acheter un haut technique X BIONIC.
short
l'été, soit des caleçons longs (30 Euros chaque)
sous
vêtement Décathlon 30 euros.
Vestes
( réfléchissante..) très important
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