Déjà en novembre
dernier, François Hollande s'était montré très enthousiaste sur
l'éventuelle candidature de Paris pour les J.O de 2024. François Hollande lui y voit une chance, un rassemblement populaire « un moment de ferveur » et même «
une chance pour l'emploi » avec des effets positifs sur l'économie
et le tourisme. Un engouement pas forcément partagé par Anne
Hidalgo, l'actuelle Maire de Paris qui rappelait au lendemain des déclarations du Président de la République « A ce jour, qu'il n'y a aucune raison de fermer
une porte, ni de l'ouvrir il suffit de travailler, de voir quelles
sont les conditions : Sommes nous en mesure de présenter une
candidature qui gagne ? Parce qu'une candidature de témoignage
personne n'en veut» Une prudence justifiée par trois échecs
qu'a déjà connu Paris.
En 2012 pourtant, beaucoup voyaient Paris gagner et la bataille fut extrêmement serrée face à Londres (54 voix à 50). Mais a y regarder de plus prés, c'est le message très inspirationnel de Londres qui a fait la différence. Une différence qui montre une certaine incapacité de la France, à communiquer et à faire savoir. D'ailleurs, pour Étienne Thaubois, expert en projet de candidatures sportives et olympiques «Il n'y pas de date idéale pour être candidat ou pour être face à un candidat, l'important est d'avoir un vrai projet, un projet fort » Mais au delà du message et de la capacité à séduire, la France pêche surtout sur le lobbying. Face à ce problème, le Comité Français du Sport International a réagi récemment en conviant les différentes fédérations sportives autour de séminaires sur le lobbying.
En 2012 pourtant, beaucoup voyaient Paris gagner et la bataille fut extrêmement serrée face à Londres (54 voix à 50). Mais a y regarder de plus prés, c'est le message très inspirationnel de Londres qui a fait la différence. Une différence qui montre une certaine incapacité de la France, à communiquer et à faire savoir. D'ailleurs, pour Étienne Thaubois, expert en projet de candidatures sportives et olympiques «Il n'y pas de date idéale pour être candidat ou pour être face à un candidat, l'important est d'avoir un vrai projet, un projet fort » Mais au delà du message et de la capacité à séduire, la France pêche surtout sur le lobbying. Face à ce problème, le Comité Français du Sport International a réagi récemment en conviant les différentes fédérations sportives autour de séminaires sur le lobbying.
Reste l'épineuse
question financière qui en tant de crise refroidit les ardeurs de
plus en plus de candidats.Si Paris se présentait elle devrait
trouver 80 millions d'euros rien que pour présenter sa candidature.
L'organisation elle se chiffrerait au minimum à 6 milliards d'euros.
L'expérience elle a souvent montré de grands écarts entre le budget initial et le budget final à l'instar de Londres qui a dépensé 14 milliards au lieu des 7 prévus; Paris est elle prête à s'endetter ? Les contribuables sont ils prêt à payer ? Pas si sure au vu des déclarations d'Anne Hidalgo « Avoir des rêves c’est magnifique, les réaliser c’est encore mieux. Je ne suis pas pour les décisions prises sous le coup de l’émotion. Il faut de l’émotion et de la réflexion » Parce que je sais aussi ce qui se passe quand le rêve se fracasse à la dure réalité ». Cette dure réalité c'est la facture salée que certaines de villes ont du payer pour l'organisation des Jeux. D'ailleurs certains experts considèrent que si les J.O avaient été organisé à Paris, ils auraient pu avoir un impact négatif sur l'économie française en raison de la crise. D'autres vont plus loin en considérant que Les J.O d’Athènes (2004) ont constitué les débuts de la crise grecque et que ceux de Moscou (1980) ont sûrement précipité la chute de l'U.R.S.S.
L'expérience elle a souvent montré de grands écarts entre le budget initial et le budget final à l'instar de Londres qui a dépensé 14 milliards au lieu des 7 prévus; Paris est elle prête à s'endetter ? Les contribuables sont ils prêt à payer ? Pas si sure au vu des déclarations d'Anne Hidalgo « Avoir des rêves c’est magnifique, les réaliser c’est encore mieux. Je ne suis pas pour les décisions prises sous le coup de l’émotion. Il faut de l’émotion et de la réflexion » Parce que je sais aussi ce qui se passe quand le rêve se fracasse à la dure réalité ». Cette dure réalité c'est la facture salée que certaines de villes ont du payer pour l'organisation des Jeux. D'ailleurs certains experts considèrent que si les J.O avaient été organisé à Paris, ils auraient pu avoir un impact négatif sur l'économie française en raison de la crise. D'autres vont plus loin en considérant que Les J.O d’Athènes (2004) ont constitué les débuts de la crise grecque et que ceux de Moscou (1980) ont sûrement précipité la chute de l'U.R.S.S.
Face
à la question du financement, le C.I.O apporte de plus en plus d'aide
aux candidats pour limiter les coûts grâce au CI..O. En 2000 déjà,
le CI..O avait pris en charge le déplacement des athlètes pour les
faire venir jusqu'en Australie. Si pendant plusieurs années, la mode
fut à la surenchère au niveau des dépenses, aujourd'hui le C.I.O est
aussi entré dans une nouvelle ère en limitant fortement
dépenses inutiles et en se montrant plus
interventionniste.
Outre les
questions financières et d'organisation, le mouvement sportif
doit être chef de file pour porter la candidature, impliquer et
concerter les sportifs dans ce projet dés le début de la
réflexion. Une condition sinéquanone pour que des Jeux soient
gravés dans la mémoire de tous comme une réussite;